Texte 8 - proposition de traduction, groupe N. Pinet

Ōyama Reiko [大山礼子], « shūin no josei 9.9% domari [衆院の女性9.9%止まり ; La part des femmes à la Chambre des représentants plafonne à 9,9%] », Yomiuri shinbun [読売新聞], 22 février 2020.

Ōyama Reiko, professeure à l’Université de Komazawa

Diplômée de master à l’université de Hitotsubashi en 1979, Ōyama Reiko travaille d’abord à la Bibliothèque nationale de la Diète, puis comme professeur à l’Université de Seigakuin. Elle occupe son poste actuel depuis 2003 et s’est spécialisée en théorie des systèmes politiques. Âgée de 65 ans, elle est notamment l’autrice de Nihon no kokkai [日本の国会 ; La Diète japonaise] (Iwanami shinsho).

La part des femmes à la Chambre des représentants plafonne à 9,9%

La part des parlementaires femmes à la Diète ne progresse pas. Aujourd’hui, le taux de femmes à la Chambre des représentants demeure de 9,9% et de 22,9% à la Chambre des conseillers.

Dans l’enquête de l’Union interparlementaire (UIP) conduite dans les parlements de chaque pays sur la proportion de femmes parlementaires, le Japon se trouve en bas du classement à la 165e place sur 193 pays. Dans le classement 2019 du niveau d’égalité homme-femme établi par le Forum économique mondial, fondation privée suisse, le Japon demeure de même à la position 121 sur 153 du fait du nombre réduit de femmes politiques.

La Loi pour la promotion d’une participation conjointe des hommes et des femmes dans le domaine politique, entrée en vigueur en mai 2018, fixe comme objectif, dans la limite du possible, un nombre égal de candidats hommes et femmes lors des élections pour la Diète ou les assemblées territoriales et demande aux partis et aux différentes organisations de s’engager en ce sens. Mais comme la loi n’a pas de caractère contraignant, son efficacité n’est, à ce stade, pas claire.